Les clowns en Pédopsychiatrie

Ce qui change en soin de santé mentale
Clowns et soignants adaptent aux problématiques de la santé mentale les protocoles d’intervention qui ont prouvé leur efficacité en soin somatique (oncologie etc).

Chaque intervention donne lieu à un debriefing par unité pour questionner le mode d’intervention passé

Des retours généraux sont transmis après chaque journée à Alexandra Lorilleux la cadre socio éducatif suite aux réunions de staff et sur la base desquels nous adaptons la journée suivante
Les enfants sont là pour retrouver repères, sécurité et stabilité émotionnelle.
Le clown doit s’adapter :
Surprise = risque de désorganisation émotionnelle
Les soignants préparent en amont la rencontre avec le patient, parfois avec les clowns en civil.
Les clowns interviennent toujours en présence d’un soignant, assurant intégrité de chacun et débriefing plus complets.
Santé mentale fragilisée = rapport altéré aux émotions, à leur expression physique, à l’imaginaire
Le jeu est plus vocal et dans le mouvement que par les mots.
La puissance émotionnelle du clown est très maîtrisée, prête à jouer avec des intensités volatiles.
La vie en commun, toutes pathologies confondues, est une dimension essentielle du réapprentissage des liens affectifs (… avoir des amis!).
Les clowns interviennent au sein de groupes sans générer de mouvement collectif, pour maintenir la possibilité de création de liens individuelles.
L’enfant interpelé dans son groupe va muscler son rapport au regard collectif.
Dans une unité, le calme peut vite passer à la tempête et inversement.
Les clowns s’adaptent rapidement pour se rendre disponible là où il faut et quand il le faut. Les emplois du temps sont aussi instables que les pathologies diverses.
